Claire Bénard est une passionnée de jeux de stratégie et d’analyse de données. Après un master en mathématiques appliquées, elle a débuté sa carrière dans une grande entreprise fintech. Curieuse de l’univers du jeu en...
Lire la biographie complèteEn déposant un lien d'affiliation dans notre contenu, vous pouvez recevoir une commission sans aucun coût supplémentaire pour vous. Sur CasinoBeats, nous vous aidons à tout et vous devez soigneusement examiner pour vérifier l'exactitude et la qualité. Pour plus d'informations, consultez notre ligne de guide éditorial.
Le conseil municipal de Luchon a tranché. En effet, la station thermale située au cœur des Pyrénées centrales ne verra pas son casino rouvrir avant la fin de l’année, comme initialement annoncé. La décision prise lors du dernier conseil municipal entérine les espoirs des habitants de la région.
Une décision serrée, mais au désavantage du casino
La proposition de délégation de service public, qui devait permettre l’installation d’un établissement de jeux dans le Pavillon Normand, a rencontré une opposition inattendue. Ainsi, le vote de mercredi soir s’est soldé par 10 voix contre et 9 voix pour.
Une décision qui, outre le fait d’être en défaveur du casino, a un retentissement politique autrement important. En effet, tous les projets économiques en cours ou à venir pourraient à terme être bloqués.
Une rébellion interne inattendue
Dans le détail, on remarque que six élus du maire Eric Azéma initialement en faveur de la réouverture du casino de Luchon ont finalement voté contre. Ces derniers ont exprimé leur désaccord avec les conditions financières proposées. Une décision à laquelle personne ne s’attendait vraiment.
Le groupe Golden Palace, pressenti pour gérer le futur établissement, avait pourtant présenté un dossier solide. Avec un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros et une présence dans plusieurs villes françaises, l’entreprise avait annoncé sa volonté d’investir 4.4 millions d’euros dans le casino de Lucho sur les vingt prochaines années.
L’accord financier remis en question
En contrepartie de cet engagement sur le long terme, la mairie devait de son côté contribuer à hauteur de 3 millions d’euros. Un rapport jugé inéquitable par les élus contestataires. Pour justifier de cette décision, les membres du conseil municipal qui ont opéré une volte-face de dernière minute ont rappelé que le même opérateur, à Digne-les-Bains, comptait investir 7 millions d’euros, soit quasiment 25% en plus.
