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L’Autorité nationale des jeux (ANJ) veut durcir le ton. À l’occasion d’une conférence marquant ses 5 ans d’existence, le régulateur français des jeux d’argent a présenté un ensemble de mesures ambitieuses pour encadrer la publicité et protéger les publics vulnérables, notamment les jeunes.
Un “whistle ban” inspiré du modèle britannique
Parmi les propositions, l’ANJ recommande l’interdiction des publicités pour les jeux d’argent pendant les retransmissions sportives, du coup d’envoi au coup de sifflet final. C’est une approche dite “whistle-to-whistle”, déjà appliquée au Royaume-Uni depuis 2019.
L’objectif est clair : réduire l’exposition des jeunes et des personnes vulnérables aux incitations aux paris sportifs.
« Il faut débanaliser les jeux de hasard, repositionner ce secteur comme un divertissement encadré et non comme une opportunité de gagner facilement de l’argent. », peut-on lire dans le rapport.
Sponsoring et marketing sous haute surveillance
L’ANJ ne vise pas uniquement les spots publicitaires : le sponsoring sportif est également dans le viseur. Considéré comme un levier majeur de banalisation des jeux d’argent, il est désormais sous surveillance renforcée.
Depuis janvier 2025, les quatre plus grands opérateurs de jeux ont été contraints de réduire leurs dépenses marketing et sponsoring. Winamax reste le seul sponsor maillot en Ligue 1 (avec le club du Havre). Mais il existe encore des partenariats importants, comme celui entre Betclic et la Fédération Française de Rugby.
L’ANJ rappelle aussi qu’aucun athlète populaire auprès des mineurs ne peut être utilisé à des fins publicitaires. Cette interdiction a été saluée par les acteurs de la prévention.
Protéger les jeunes joueurs : un enjeu prioritaire
La conférence a également mis en avant des mesures destinées à limiter les pertes des joueurs âgés de 18 à 25 ans, population jugée la plus vulnérable.
Une limite de pertes personnalisée pourrait prochainement être imposée automatiquement à cette tranche d’âge. En parallèle, l’ANJ travaille sur un algorithme de détection des comportements de jeu excessif. Cet algorithme est attendu pour 2026.
Des propositions, mais pas encore de calendrier
Ces mesures restent au stade de recommandations, sans date d’application officielle. Mais nous sommes proches de la Coupe du monde 2026 et cela laisse penser que le régulateur pourrait accélérer la mise en place de ces recommandations dans les mois à venir.
Si elles se concrétisent, ces réformes marqueraient un tournant important dans la régulation des jeux d’argent sur le marché français.