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Autrefois symbole mondial du divertissement et de l’excès, Las Vegas traverse un été noir. En 2025, la fréquentation touristique est en chute libre, les hôtels sonnent creux et les professionnels du secteur s’inquiètent. Si le Strip brille encore de mille feux, l’envers du décor est bien plus terne.
Une fréquentation en chute libre malgré les congrès
Depuis le début de l’année, Las Vegas connaît un recul constant de ses visiteurs. Entre mars et mai, ce sont plus d’un million de touristes qui manquent à l’appel par rapport à 2024. Le revenu par chambre disponible a plongé de 14 %, et les taux d’occupation hôtelière n’échappent pas à la tendance : 82,9 % contre 85,3 % l’an dernier. Même les revenus des jeux sur le Strip ont fléchi de 4,8 %.
Si les congrès permettent encore de maintenir la tête hors de l’eau (le secteur enregistre une hausse de 10 % en mars), cela ne suffit plus à compenser l’hémorragie du tourisme de loisir.
Des prix devenus rédhibitoires pour la classe moyenne
Ce qui rebute de plus en plus de visiteurs ? Les prix. En dix ans, le tarif moyen d’une chambre a bondi de 124 $ à 209 $, sans compter les “resort fees” (frais de séjour) allant jusqu’à 50 $ par nuit. Un café à 9 $, des buffets à 100 $ et des billets de spectacle à plus de 250 $ complètent le tableau.
Résultat : la clientèle internationale diminue fortement, affectée également par un climat politique dissuasif, en plus de la classe moyenne américaine, cœur historique de la fréquentation, qui tourne le dos à la ville.
Une économie locale sous tension, mais des poches de résistance
Croupiers, serveurs, tatoueurs, … tous les métiers du service accusent le coup. Les pourboires, principale source de revenus pour beaucoup, auraient chuté de près de 50 %, malgré une récente exonération fiscale sur les “tips” jusqu’à 25 000 $.
Pourtant, tout n’est pas perdu. Certains établissements du centre-ville, comme ceux de Fremont Street, attirent une clientèle à la recherche de tarifs accessibles et d’une ambiance plus authentique. Sans frais cachés, avec des concerts gratuits et des offres attractives, ils incarnent peut-être le futur de Las Vegas.
Las Vegas n’est pas morte, mais elle vacille. Face à la flambée des prix, à la volatilité économique et à la disparition progressive de la classe moyenne touristique, la ville devra se réinventer pour ne pas sombrer.